• LA COULEUR DE L'AME DES ANGES  de     SOPHIE AUDOUIN-MAMIKONIAN

     

    Commencé le 14/07/12

    Achevé le 16/07/12

     
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    Quatrième de couverture
     
      Paris, 1900. L'Exposition universelle bat son plein. Mais loin des artères lumineuses, au coeur de la ville, c'est un sang noir qui bat au diapason. Et coule inexorablement, au rythme des crimes commis par un tueur...diabolique.
    Plusieurs filles de joie, déjà, en ont été victimes.
    Choqué par l'immobilisme de la police, l'écrivain Guy de Timée arpente les rues sordides, et même les égouts, dans sa traque insensée du monstre.
    Chaque minute compte...et tue.
     
     
    Mon avis
     
    Maxime Chattam étant l'un de mes auteurs français préférés, chaque nouveau roman atterrit rapidement dans ma bibliothèque, toujours à mon plus grand plaisir...sauf là.
     Quand il situe ses romans aux Etats-Unis et/ou à l'époque moderne, il frise la perfection. Paris semble l'inspirer beaucoup moins, mais sa plus grosse erreur est d'avoir situé l'intrigue en 1900.
     
     La base de l'histoire est bonne, avec un scénario original, comme toujours. On ne connaît le meurtrier qu'aux dernières pages, avec enfin la signification du titre. Mais avant d'en arriver là, que de longueurs! J'étais pressée d'en voir la fin, ce que je ne pensais jamais vivre avec cet auteur... Le problème vient de l'anachronisme entre Guy de Timée et son époque.
     
     Il a voulu en faire un profiler, mais les ficelles sont tellement énormes que plus on avance dans l'histoire, plus elles ressemblent à des cordes! Guy est romancier ( donc aucune formation policière ni psychologique ) et même l'inspecteur qui l'aide dans son enquête est moins compétent. Son analyse comportementale serait crédible à notre siècle, mais là c'est trop tiré par les cheveux: Guy dresse un portrait du tueur à partir de rien, il est capable d'une analyse extrèmement poussée alors que les connaissances dans ce domaine étaient superficielles à ce moment là. Mais le pire est quand il s'attaque à l'analyse graphologique... je me suis même demandé s'il n'allait pas trouver le dernier repas du tueur à sa manière d'écrire telle ou telle lettre! Des pages de lourdes explications que j'ai fini par lire en diagonale tellement ça devenait indigeste...
     
     "Un auteur à suivre, où qu'il aille" dit une critique. Oui je suis d'accord...sauf quand il va n'importe où.
    Le moins bon Chattam à mon sens, mais même les meilleurs ont leurs faiblesses, donc il ne me reste plus qu'à le suivre de nouveau, en espérant retrouver ailleurs ce qui a fait sa force.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    9782266180740
     
     
    Quatrième de couverture
     
    Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
     
    Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
     
    Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au coeur des ténèbres.
     
    Pourtant, un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté.
     
    Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne, qui n'aspire qu'à la rédemption...
     
     
    Mon avis
     
    La première chose qui m'a incitée à lire ce livre, c'est la critique en couverture. La seconde, le fait que je ne connaisse quasiment rien du milieu carcéral, encore moins féminin.
     
    Sur la véracité des conditions d'emprisonnement je ne me prononcerai pas, puisque, que la vie m'en préserve, je n'ai jamais mis un pied en cellule. Ceci dit, la qualité d'écriture m'y a transportée aussi sûrement que si j'avais été encadrée par deux matonnes.
     
    Du début à la fin, j'ai été captivée, embarquée par un récit sans temps mort et très rythmé. Inutile de le cacher, c'est un roman noir, très noir, violent et choquant, même sordide parfois. Qu'il soit question de brutalités morales ou physiques, la limite entre détenues et gardien(ne)s est souvent franchie, on se dit que les plus dangereux ne sont pas forcément du bon côté des barreaux.
     
    L'héroïne, Marianne de Gréville, est une meurtrière particulièrement violente qu'on se doit de détester. Mais à la connaître, on se surprend à la comprendre, la plaindre, jusqu'à enfin l'aimer et pleurer pour elle. Oui, j'ai bien dit pleurer. Et pas uniquement au sens figuré. La fin est bouleversante, presque autant que celle de La ligne verte.
     
    C'est vraiment un ouvrage a découvrir, plein de noirceur, à laquelle s'oppose, heureusement, le courage, la force, l'amour, toutes ces lumières qui éclairent cette histoire, pour en faire un livre inoubliable.
                
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    miserere
     
     
       
    Quatrième de couverture
     
    Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre. Aucune inclusion. Aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal.
     
    C'est toujours un piège d'ouvrir un roman de Jean-Christophe Grangé. On se dit qu'on va juste en humer les premières pages et puis, bing!, en un clein d'oeil, vous voilà pris au piège, cramponné au fort volume qui file à cent à l'heure.
    Il y a là de quoi leurrer les plus éprouvés des lecteurs de Grangé. Et assez sombre pour les contenter.
     
     
    Mon avis
     
     
    Comme dans tous les Grangé, les descriptions de corps sanglants, de tortures et autres joyeusetés criminelles sont particulièrement poussées. Les coeurs sensibles s'abstiendront de lire ce roman, comme tous les autres du même auteur.
    Cependant, même s'il n'égale pas Les rivières pourpres, il n'en est pas moins un livre prenant dès les premières pages.
     
     Un scénario original et une documentation soignée sont les points forts de ce livre. Dommage  qu'ils ne sauvent pas la fin, pour ainsi dire bâclée. A la dernière ligne je suis restée bête. C'est tout? Ca se finit comme ça? C'est regretable car l'ensemble est divertissant et mérite tout de même d'être lu.
     
       
     

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