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    Quatrième de couverture
     
      Paris, 1900. L'Exposition universelle bat son plein. Mais loin des artères lumineuses, au coeur de la ville, c'est un sang noir qui bat au diapason. Et coule inexorablement, au rythme des crimes commis par un tueur...diabolique.
    Plusieurs filles de joie, déjà, en ont été victimes.
    Choqué par l'immobilisme de la police, l'écrivain Guy de Timée arpente les rues sordides, et même les égouts, dans sa traque insensée du monstre.
    Chaque minute compte...et tue.
     
     
    Mon avis
     
    Maxime Chattam étant l'un de mes auteurs français préférés, chaque nouveau roman atterrit rapidement dans ma bibliothèque, toujours à mon plus grand plaisir...sauf là.
     Quand il situe ses romans aux Etats-Unis et/ou à l'époque moderne, il frise la perfection. Paris semble l'inspirer beaucoup moins, mais sa plus grosse erreur est d'avoir situé l'intrigue en 1900.
     
     La base de l'histoire est bonne, avec un scénario original, comme toujours. On ne connaît le meurtrier qu'aux dernières pages, avec enfin la signification du titre. Mais avant d'en arriver là, que de longueurs! J'étais pressée d'en voir la fin, ce que je ne pensais jamais vivre avec cet auteur... Le problème vient de l'anachronisme entre Guy de Timée et son époque.
     
     Il a voulu en faire un profiler, mais les ficelles sont tellement énormes que plus on avance dans l'histoire, plus elles ressemblent à des cordes! Guy est romancier ( donc aucune formation policière ni psychologique ) et même l'inspecteur qui l'aide dans son enquête est moins compétent. Son analyse comportementale serait crédible à notre siècle, mais là c'est trop tiré par les cheveux: Guy dresse un portrait du tueur à partir de rien, il est capable d'une analyse extrèmement poussée alors que les connaissances dans ce domaine étaient superficielles à ce moment là. Mais le pire est quand il s'attaque à l'analyse graphologique... je me suis même demandé s'il n'allait pas trouver le dernier repas du tueur à sa manière d'écrire telle ou telle lettre! Des pages de lourdes explications que j'ai fini par lire en diagonale tellement ça devenait indigeste...
     
     "Un auteur à suivre, où qu'il aille" dit une critique. Oui je suis d'accord...sauf quand il va n'importe où.
    Le moins bon Chattam à mon sens, mais même les meilleurs ont leurs faiblesses, donc il ne me reste plus qu'à le suivre de nouveau, en espérant retrouver ailleurs ce qui a fait sa force.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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